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on le retirait, il chiait, mangeait ce qu’il venait de rendre, et alors on le fouettait. Cela fait, on remettait l’instrument dans son derrière, on le retirait encore, à cette fois c’était la putain, qui chiait et qui le fouettait, pendant qu’il mangeait ce qu’elle venait de faire, on renfonça pour la 3e fois l’instrument, pour cette fois il lâchait son foutre sans qu’on le touchât, et en achevant de manger l’étron de la fille. — Duclos parla dans le [109]4e récit d’un homme qui se faisait lier toutes les articulations avec des ficelles, pour rendre sa décharge plus délicieuse, on lui serrait même le cou et en cet état il lâchait son foutre en face du cul de la putain — et [110]dans son 5e, d’un autre qui se faisait fortement lier le gland avec une corde, à l’autre bout de la chambre, une fille nue passait entre ses cuisses le bout de la corde, et le tirait devant elle en présentant les fesses au patient, qui déchargeait ainsi. L’historienne véritablement exédée, après sa tâche remplie, demanda permission de se retirer, elle lui fut accordée. On poliçonna quelques instants, après quoi on fut se mettre à table. Mais tout se sentait encore du désordre de nos deux acteurs principaux, on fut également aussi sage aux orgies, qu’il était possible, que de tels libertins le fussent, et tout le monde fut au lit assez tranquille.


Vingt-troisième journée.


„Peut-on brailler, peut-on hurler comme tu le fais, en déchargeant ?“ dit le duc à Curval en le voyant le 23e au matin, „à qui diable en avais-tu, pour crier de la sorte ? Je n’ai jamais vu des décharges de cette