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je déboutonnai sa culotte et me pris, de lui rendre ce qu’il vient de me prêter. L’attitude, où il s’était mis me donnait quelques soupçons, il était à cheval sur une chaise, se soutenant au dos et ayant sous lui un vase prêt à recevoir, moyennant quoi le voyant prêt à faire lui-même l’opération, je lui demandai, quelle nécessité qu’il y avait à ce que je lui baisa le cul. „La plus grande, mon cœur,“ me dit-il, „car mon ; cul, le plus capricieux de tous les culs, ne chie jamais que quand on le baise.“ Je baise, mais sans m’y hazarder, et lui s’en apercevant : „Plus près, mortbleu, plus près, milloi,“ mit dit-il impérieusement, „avez-vous donc peur d’un peu de merde ?“ — Enfin par155) [couder], je postai mes lèvres jusqu’aux environs du trou, mais à peine les a-t-il senties qu’il débonde, et l’irruption fut si violente, qu’une de mes joues s’en trouva ; toute barriolée, il n’eut besoin, que d’un seul jet, pour combler le plat, de ma vie je n’avais vu un tel étron, il remplissait à lui tout seul un très profond saladier, notre homme s’en empare, se couche avec lui sur le bord du lit, me présenta son cul, tout merdeux, et m’ordonna de le lui branler fortement pendant qu’il va faire subitement repasser dans ses entrailles, ce qu’il vient de dégorger ; quelque sale que fût ce derrière il fallut obéir sans doute. „Sa maîtresse le fait,“ me dis-je, „il ne faut pas être plus difficile qu’elle.“ J’enfonçai trois doigts dans l’orifice bombeur, qui se présenta, notre homme est ac[cablé], il se plonge dans ses propres excréments, il y barbote, il s’en nourrit, une de ses mains soutient le plat, l’autre secoue un vit qui s’annonce très majestueusement entre ses cuisses, cependant je redouble mes soins, il réunissait,