Page:Sade - Les 120 Journées de Sodome, éd. Dühren, 1904.djvu/249

Cette page a été validée par deux contributeurs.

il se reprenait pour lécher quelque foutre, et se remettait aussitôt à pomper amoureusement : „Crachez, crachez dans ma bouche !“ me disait-il de temps en temps, „remplissez le bien de salive,“ et alors je sentis sa langue, qui tournait tout autour de mes gencives, qui s’enfonçait le plus avant qu’elle pouvait et qui semblait attirer tout, ce qu’elle rencontrait, à elle. — „Allons,“ dit-il, „je bande, mettons nous à l’ouvrage !“ alors il se remit à considérer mes fesses, en m’ordonnant de donner l’essort à son vit, je sortis un petit engin gros comme trois doigts, et long de près de 5 pouces, lequel était fort raide et fort en fureur. — „Quittez vos jupes !“ me dit d’Aucourt, „moi, je vais quitter ma culotte, il faut d’une part et d’autre, que les fesses soient bien à l’aise pour la cérémonie que nous allons faire.“ Puis dès qu’il se vit obéi : „Relève bien,“ continua-t-il, „votre chemise sous votre corset et dégagez absolument le derrière ! — Consternez vous à plat sur le lit !“ Alors, il s’assit sur une chaise, et il se remit à caresser mes fesses dont il semblait que la vue l’enivrait, un instant il les écarte et je sentis sa langue peut-être dans le plus intérieur, „pour vérifier,“ disait-il, „d’une manière incontestable, s’il était bien vrai que la poule eut envie de pondre“, je vous rends ses propres expressions, cependant je ne le touchais pas, il agitait légèrement lui-même ce petit membre sec, que je venais de mettre à découvert : „Allons,“ dit-il, „mon enfant, mettons nous à l’œuvre, la merde est prête, je l’ai sentie, souvenez vous de chier peu-à-peu, et d’attendre toujours que j’aie dévoré un morceau avant de pousser l’autre, mon opération est longue ; mais ne la presse pas, un petit coup