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d’Aucourt était un homme d’environs 50 ans, gros, mais d’une figure agréable, ayant de l’esprit et ce qui me plaisait le plus en lui, une douceur et une honnêteté de caractère, qui m’enchantèrent dès le premier moment. — „Vous devez avoir le plus beau cul du monde,“ me dit d’Aucourt en m’attirant vers lui et me fourrant la main sous les jupes qu’il dirigea sur-le-champ au derrière. „Je suis connaisseur et les filles de votre tournure ont presque toujours un beau cul, eh bien, ne le disais-je pas bien,“ continua-t-il dès qu’il l’eut palpé un instant, „comme c’est frais, comme c’est rond,“ — et me retournant lestement, en relevant d’une main mes jupes sur mes reins, et en palpant de l’autre, il se mit en devoir d’examiner l’autel où s’adressaient ses vœux. „Parbleu,“ s’écria-t-il, „c’est réellement un des plus beaux culs que j’ai vus de ma vie, et j’en ai pourtant beaucoup vu, — écartez, voyez cette fraise — que je la suce — que je la dévore — c’est réellement un très beau cul cela en vérité,… eh dites-moi, ma petite, vous a-t-on prévenu ?“ — „Oui, monsieur.“ — „Vous a-t-on dit que je faisais chier ?“ — „Oui, monsieur.“ — „Mais votre santé ?“ reprend le financier. — „Oh, monsieur, elle est sûre.“ — „C’est que je pousse la chose un peu loin,“ continua-t-il, „et si vous n’étiez pas absolument bien saine, j’y risquerais.“ — „Monsieur,“ lui dis-je, „vous pouvez faire absolument tout ce que vous voudrez, je vous réponds de moi, comme de l’enfant qui vient de naître, vous pouvez agir en sûreté.“ Après ces préambules, d’Aucourt me fit pencher vers lui, toujours en tenant mes fesses écartés et collant sa bouche sur le mien, il suça ma salive un quart d’heure,