Page:Sade - Les 120 Journées de Sodome, éd. Dühren, 1904.djvu/234

Cette page a été validée par deux contributeurs.

tant avec des étrangères qu’avec des filles de la maison, un fauteuil placé au-dessous du cercle qui supportait mon cul, était le trône du personnage dès qu’il me voit en attitude, il se place et m’ordonne de commencer, quelques pets préludents, il les respire, enfin l’étron paraît. Il se pâme : „Chie, ma petite, chie, mon ange,“ s’écria-t-il tout en feu, „fais moi bien voir l’étron sortir de ton beau cul, et il l’aidait, les doigts pressant l’anus facilitaient l’explosion, il se branlait, il observait, il s’enivrait de volupté et l’[excès de] plaisir le transportant à la fin hors de lui, ses cris, ses soupirs, ses attouchements, tout me convain[que] qu’il touche au dernier période du plaisir, et j’en deviens sûre en tournant la tête, et voyant son engin en miniature dégorger quelques gouttes de sperme dans le même vase que je viens de remplir. Celui-là sortit sans humeur, il m’assura même qu’il me ferait l’honneur de me revoir, quoique je fus persuadée du contraire, sachant qu’il ne revoyait jamais deux fois la même fille.151) — „Mais je conçois cela,“ dit le président, qui baisait le cul d’Aline, sa compagne du canapé, „il faut en être où nous en sommes, il faut être réduit à la disette qui nous accable pour faire chier un cul plus d’une fois.“ — „M. le président,“ dit l’évêque, „vous avez un certain son de voix entrecoupé, qui me fait voir que vous bandez.“ „Ah pas un mot,“ reprit Curval, „je baise les fesses de mlle. votre fille, qui n’a pas seulement la complaisance de nous décocher un malheureux pet.“ — „Je suis donc plus heureux que vous,“ dit l’évêque, „car voilà md. votre femme qui vient de me faire le plus bel étron et le plus copieux…“ „Allons, silence messieurs,