traire, c’est-à-dire, que le petit garçon était en fille, et la fille en garçon, nous sommes malheureusement obligés par l’ordre que nous nous sommes préscrits pour les matières de retarder encore quelque temps le plaisir qu’aurait sans doute le lecteur à apprendre les détails de cette cérémonie religieuse, mais un moment viendra sans doute où nous pourrons la lui dévoiler. On passa au salon, et ce fut en attendant l’heure du dîner que nos quatre libertins, enfermés seuls avec ce charmant petit couple, les firent mettre nus, et les obligèrent à commettre ensemble tout ce que leur âge leur permit des cérémonies matrimoniales à l’exception cependant de l’introduction du membre viril dans le vagin de la petite fille, laquelle aurait pu se faire puisque le jeune garçon bandait fort bien et qu’on ne permit afin que rien n’entamât une fleur destinée à d’autre usage, mais au reste on les laisse se boucher, se caresser. La jeune Michette pollue son petit mari, et Giton à l’aide de ses maîtres branle fort bien sa petite femme. Tous deux pourtant commençaient à sentir trop bien l’esclavage dans lequel ils étaient pour que la volupté même celle que leur âge leur permettait de sentir, pénètre dans leur petit cœur. On dîna, les deux épouses furent du festin, mais au café les têtes s’étant échauffées sur eux, ils furent mis tous nus, comme étaient Zélamir, Cupidon, Rosette et Colombe, qui servaient le café ce jour-là, et la fouterie en cuisses étant devenue à la mode à cette époque de la journée, Curval s’empara du mari, le duc de la femme, et ils les encuissèrent tous deux, l’évêque, qui depuis que le café était pris, s’acharnait au cul charmant de Zélamir, qu’il suçait et faisait
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