cuisses étaient écartés, je déboutonne sa culotte, j’en saisis un instrument court et mollasse, qui ne m’annonce aucune érection, je secoue, il ouvre la bouche ; tout en branlant, tout en recevant les attouchements de ses mains impudiques, qui se promenèrent sur mes fesses, je lui lance à brut pompont dans la bouche toute la digestion imparfaite d’un dîner que faisait dégorger l’émétique. Notre homme est aux nues, il s’extasie, il avale, il va chercher lui-même sur mes lèvres l’impure éjaculation qui l’enivra, il n’en perd pas une goutte et lorsqu’il croit que l’opération va cesser, il en provoque le retour par les chatouillements de sa langue et son vit, ce vit qu’à peine je touche, tant je suis accablée de ma crise, ce vit qui ne s’échauffe sans doute que de telles infamies, souffle, se dresse de lui-même et laisse en pleurant sous mes doigts les preuves, non suspectes des impressions que cette saleté lui procure. — „Ah, sacré Dieu,“ dit Curval, „voilà une délicieuse passion, mais on pourrait encore la rafiner“… „Et comment,“ dit Durcet d’une voix entrecoupée par les soupirs de la lubricité… „Comment ?“ dit Curval, „eh sacré Dieu par le choix de la fille et des mets“… „De la fille ?… ah, j’entends tu voudrais là une Fanchon.“ — „Eh, sans doute.“ — „Et les mets,“ continue Durcet, qu’Adélaïde branlait…“ „Les mets,“ reprit le président, „eh double Dieu en la forçant de me rendre ce que je viendrais de lui communiquer de la même manière.“ „C’est-à-dire,“ reprit le financier dont la tête commençait à s’égarer tout à fait, „que tu lui dégueulerais dans la bouche, qu’il faudrait qu’elle l’avalât et qu’elle te le rendît.“ — „Précisément“ — et tous deux se jetant
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