Page:Sade - Les 120 Journées de Sodome, éd. Dühren, 1904.djvu/185

Cette page a été validée par deux contributeurs.

instants, où leurs vits bandent, vint lui rendre ce qu’il en avait reçu l’avant-veille, et le cher duc n’eut pas plutôt ressenti les voluptueuses secousses de cette intromission que son foutre partant presqu’en même temps que celui de Zéphire, fut inonder à revers, les bords du temple, dont Zéphire arrosait les colonnes. Mais Curval ne déchargea point, et retirant du cul du duc son engin fier et nerveux il menaça l’évêque qui se branlait de même entre les cuisses de Giton, de lui faire éprouver qu’il venait de faire subir au duc, l’évêque le défie, le combat s’engage, l’évêque est enculé, et va délicieusement perdre entre les cuisses du joli enfant qu’il caresse un foutre libertin si voluptueusement provoqué. Cependant Durcet spectateur bénévolant, n’ayant pour lui qu’Hébé et la duègne, quoique presque ivre et mort, ne perdait pas son temps et se livrait silencieusement à des infamies que nous sommes encore contraints à tenir sous le voile, enfin le calme vint, on s’endormit, et 6 heures venant reveille nos acteurs, ils se rendirent aux nouveaux plaisirs que la Duclos leur préparait ce soir-là. Les quadrilles étaient changées d’un sexe à l’autre, toutes les petites filles en matelots, et tous les petits garçons en grisettes, le coup d’œil en fut ravissant. Rien n’échauffe la lubricité, comme ce petit trio voluptueux, on aime à trouver dans un petit garçon ce qui le fait ressembler à une petite fille, et la fille est bien plus intéressante quand elle emprunte pour plaire, le sexe qu’on voudrait qu’elle eût. Ce jour-là chacun avait sa femme sur le canapé, on se loue réciproquement d’un ordre aussi religieux, et tout le monde étant prêt d’entendre, Duclos reprit,