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le but de l’aventure. Quand la créature fut en nage, elle s’approcha du libertin, leva un bras et lui fit sentir son aisselle dont la sueur dégouttait de tous les poils. — „Ah c’est cela, c’est cela,“ dit notre homme, en fixant avec ardeur le bras tout gluand sous son nez — „quel odeur ! Comme elle me ravit,“ puis s’agenouillant devant elle, il la sentit et la respira de même dans l’intérieur du vagin et au trou du cul, mais il revenait toujours aux aisselles, soit que cette partie le flatta davantage, soit qu’il y trouva plus de fumet. C’était toujours-là que sa bouche et son nez se reportait avec le plus d’empressement, enfin un vit assez long quoique peu gros, vit qu’il secouait vigoureusement depuis plus d’une heure sans aucun succès s’avise de lever le nez, la fille se plaça, le financier vint par derrière lui nicha son enchoix sous l’aisselle, elle serra le bras, forme à ce qu’il me paraît, un endroit très rétréci de ce local, pendant ce temps-là, par l’attitude, il jouissait de la vue et de l’odeur de l’autre aisselle, il s’en empare, y fourre son grouin tout entier, et décharge en lêchant, dévorant cette partie qui lui donne autant de plaisir.“118) „Et il fallait,“ dit l’évêque, „que cette créature fut absolument rousse ?“ — „Absolument,“ dit Duclos, „ces femmes-là, vous ne l’ignorez point mgr., ont dans cette partie un fumet infinement plus violent, et ce sens de l’odorat était sans doute celui, qui une fois picoté par de choses fortes, reveillait le mieux dans lui les organes de plaisir.“ — „Soit,“ reprit l’évêque, „mais il me semble, parbleu, que j’aurais mieux aimé sentir cette femme-là au cul, que de la flairer sous le bras.“ — „Ah,“ dit Curval, „l’un et l’autre a bien des