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comme j’y entrais et m’engagea à monter dans sa chambre. D’abord je fis quelques difficultés, mais m’ayant assuré que ma sœur, il y avait 3 ans, y était bien montée aussi et que tous les jours il y recevait des petites filles de mon âge, je le suivis ; à peine fûmes-nous dans sa cellule qu’il la renferme exactement et versant du sirop dans un gobelet, il m’en fit avaler tout de suite trois grands vers à la fois ; ces préparatifs exécutés, le révérend plus caressant que son confrère, se mit à me baiser, et tout en badinant il délie mon jupon et relevant ma chemise sous mon corset, malgré mes petites défenses, il s’empara de toutes les parties de devant qu’il venait de mettre à découvert et après les avoir bien maniées et considérées, il me demanda si je n’avais pas envie de pisser, singulièrement excité à ce besoin par la forte dose de boisson qu’il venait de me faire avaler je l’assurai que ce besoin était en moi aussi considérable qu’il pouvait l’être mais que je ne voulais pas faire ça devant lui. „Oh parbleu, si, petite friponne,“ ajouta le paillard, „oh parbleu, si, vous le ferez devant moi, et pisse sur moi, tenez,“ me dit-il, en me sortant son vit de sa culotte, „voilà l’outil que vous allez inonder, il faut pisser là-dessus, alors me prenant, et me posant sur deux chaises, une jambe sur l’une, une jambe sur l’autre il m’écarta le plus qu’il pût, puis me dit, de m’accroupir, me tenant en cette attitude, il plaça un vase sous moi, s’établit sur un petit tabouret en hauteur du vase, son engin à la main bien positivement sous mon con, une de ses mains soutenait mes hanches, de l’autre il se branlait et ma bouche par l’attitude se trouvant parallèle à la sienne, il la baisait : „Allons ma petite, pisse,“ me dit-il, „à