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jeunes sultanes parurent nues et servirent le chocolat ainsi. Marie et Louison qui présidaient à ce sérail les aidaient et les dirigeaient. On mania, on baisa beaucoup et les 8 pauvres petites malheureuses victimes de la plus unique lubricité rougissaient, se cachaient avec leur mains, essayaient de défendre leurs charmes, et montraient aussitôt dès qu’elles voyaient que leurs pudeurs irritaient et fâchaient leur maîtres. Le duc qui rebanda fort vite mesura le pourtour de son engin à la taille mince et légère de Michette et il n’y eut que 3 pouces de différence. Durcet qui était de mois, fit les examens et les visites prescrites, Hébé et Colombe se trouvèrent en faute, et leur punition fut préscrite et assignée sur-le-champ pour le samedi à l’heure des orgies. Elles pleurèrent, mais n’attendrirent pas. On passa de-là chez les garçons, les quatre qui n’avaient point paru le matin, savoir Cupidon, Céladon, Hyacinthe et Giton, se déculotèrent suivant l’ordre, et on s’amusa un instant du coup d’œil, Curval les baisa tous quatre sur la bouche et l’évêque leur branla le vit un moment, pendant que le duc et Durcet faisaient autre chose. Les visites se firent, personne n’était en faute ; à une heure les amis se transportèrent à la chapelle où l’on sait qu’était établi le cabinet des garderobes, les besoins que l’on prévoyait avoir le soir, ayant fait refusé beaucoup de permissions, il ne parut que Constance, la Duclos, Augustine, Sophie, Zélamir, Cupidon et Louison, tout le reste avait demandé et on leur avait enjoint de se réserver pour le soir, nos quatre amis postés autour du même siège, construit à ce dessein, firent placer sur ce siège ces sept sujets, l’un après l’autre, et se retirèrent après s’être rassasiés du spec-