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que faiblement encore l’excessif penchant que l’on éprouve au mal[1].
La nuit était belle ; nous partîmes ; nos gens, à qui nous avions abandonné le pillage, convinrent qu’il leur avait rapporté plus de trente mille francs. De Pestum nous retournâmes à Viètri, où nous prîmes une barque pour nous rendre à l’isle de Caprée, toujours en louvoyant, pour ne perdre aucun des sites pittoresques de cette côte sublime.
- ↑ On nous avait fait, dans Justine, la mauvaise chicane de n’avoir introduit sur la scène que des scélérats masculins. Nous voici, grâces au ciel, à l’abri de ces reproches désolans. Hélas ! le mal, l’une des premières loix de la nature, se manifeste à-peu-près d’une manière égale sur toutes les productions de la nature ; plus les individus sont sensibles, et plus la main de cette nature atroce les courbe sous les loix invincibles du mal ; et voilà d’où vient que les femmes s’y portent avec plus de chaleur et plus de rafinemens que les hommes. Mais tous sont mauvais, parce qu’ils doivent l’être : il n’y a d’absurde et d’injuste dans tout cela, que les loix de l’homme, osant avoir l’imbécille et vaine prétention de réprimer ou combattre celles de la nature.