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tantôt d’une main, tantôt de l’autre, ses bras imitent le balancier d’une horloge ; on calculerait les approches de la crise, à la délicatesse des parties qu’il choisit. D’affreux juremens nous annoncent enfin les derniers transports de ce frénétique ; ce sont les visages que choisit alors sa fureur ; il les déchire, et quand s’élancent les dernières gouttes de son foutre, ce sont les yeux que sa fureur arrache. Il est impossible d’exprimer à quel point ce spectacle nous anime ; nous voulons imiter ce monstre ; les victimes nous sont abondamment fournies ; nous en immolons chacune trois. Clairwil, ivre de volupté, se précipite au milieu de la cour ; elle entraîne Vespoli ; viens me foutre, scélérat, lui dit-elle ; viens, en faveur du con d’une femme qui te ressemble, faire à ton culte une infidélité. Je ne le puis, dit l’Italien. — Je l’exige… Nous excitons Vespoli, il bande ; nous le forçons à enconner Clairwil ; on lui montre nos culs, le capricieux veut des fous, et ce n’est qu’en en faisant chier un sur son visage, que le vilain, pressé par Olimpe et moi, arrose enfin Clairwil de foutre : et nous abandonnons ces exécrables lieux, sans nous douter que