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dont les membres nous furent aussitôt introduits dans le cul ; ce quadrille épuisé se remplace bientôt par d’autres ; c’étaient les mêmes filles qui nous soignaient ; mais les vits étaient toujours conduits par quatre nouvelles, qui, après avoir remis aux plaçeuses les vits qu’elles amenaient, formaient une danse voluptueuse autour de nous, au son d’une musique enchanteresse, que nous n’entendions que de loin. Pendant cette danse, elles jetaient sur nos corps, une liqueur qui nous était inconnue, dont chaque goutte nous faisait éprouver une piqûre très-irritante, et qui contribuait incroyablement à stimuler nos passions : son odeur était celle du jasmin ; nous en fûmes inondées. On n’imagine pas d’ailleurs avec quelle légéreté… quelle rapidité s’exécutaient toutes les variations de cette scène, nous n’attendions pas une minute. Sous nos bouches, les cons, les vits, les culs, se succédaient aussi promptement que le desir ; d’une autre part, à peine les engins que nous branlions avaient-ils déchargés, qu’il en reparaissait de nouveaux : nos gamahucheuses se relayaient avec la même vîtesse, et jamais nos culs ne se trouvaient vacans ; en moins de trois