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pas choisis, se disputèrent au point que les couteaux allaient s’en mêler, si je ne me fusse hâtée de leur prouver, qu’avec un peu d’art, chacune de nous pouvait en occuper trois. Je donne l’exemple ; un m’enconne, je présente mon derrière au second, et suce le troisième ; mes compagnes m’imitent : Raphaël épuisé, nous regarde, et nous voilà toutes trois à foutre comme des garces. On ne se fait pas d’idée de la grosseur du vit des Napolitains ! Quoique nous eussions promis de sucer le troisième, nous fûmes contraintes à le branler, ne pouvant le faire entrer dans nos bouches : aussitôt qu’ils avaient parcourus quelques tems le local où nous les recevions, ils changeaient de place, c’est-à-dire que tous foutirent nos cons et nos culs, et que tous déchargèrent au moins trois fois. Le sombre de ce local, les mystères qu’on y célébrait, l’espèce de gens avec qui nous étions, peut-être même les dangers que nous courrions, tout cela nous avait échauffée la tête, et nous desirions des horreurs…… mais étant les plus faibles, comment s’y prendre pour les exécuter ? As-tu des dragées, demandai-je bas à Clairwil ? Oui, me répondit-elle, je ne