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quand la rage éclatera dans ses yeux, nous la satisferons, mais il faut qu’elle soit couchée dans les bras de l’un de ces jeunes gens : il faut qu’en la soutenant, ce beau garçon lui branle le trou du cul d’une main, les tetons de l’autre, et qu’il baise sa bouche. Pour irriter encore les sens de notre amie, nous lui ferons introduire, de chaque main, un vit dans les cons d’Elise et de Raimonde, où ils ne feront que s’échauffer un moment ; les deux autres jeunes gens vous enconneront sous ses yeux, afin de completter le désordre dont nous voulons embraser son âme. La coquine, en effet, n’y tint pas six minutes ; elle écume, elle jure… elle déraisonne, et voyant qu’il devient impossible de la faire languir plus long-tems, les six valets, en moins d’une heure, lui passent sur le corps, et la font mourir de plaisir. Olimpe et moi, pressions les vits au sortir du con de notre amie. Elise et Raimonde nous branlaient, nous fouettaient, nous chatouillaient, nous léchaient. Sbrigani mettait ordre à tout, et nous déchargions comme des gueuses. Toutes les manières de foutre, toutes les débauches, tous les raffinemens furent mis en usage ;