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choisi parmi les femmes qui n’ordonnent point. C’est donc Clairwil qui, cette fois, exécute mes ordres, et comme elle a envie de rendre le foutre qu’on lui a lancé dans le cul, c’est son étron que Christine avale. Oh ! quelle ardeur la putain met ensuite à fustiger les beaux tetons de Rosine ; en trente coups elle les fait saigner, et la coquine baise les blessures, ouvrage de sa férocité ; quand elle en est au beau cul de Francisque, ce n’est pas avec moins de rage que la scélérate l’étrille. Allons, Borghèse, à ton tour, dit le capitaine ; je me flatte, poursuivit-il, que Sbrigani, convaincu du besoin que nous avons de son arme, aura senti la nécessité de ne la point émousser trop tôt. Vous le voyez, dit Sbrigani, en sortant de mon cul un vit roide et mutin dont il perfore à l’instant celui de Borghèse : j’aurai la même prudence avec celle-ci ; soyez sûrs que je ne déchargerai qu’à la dernière extrêmité. Borghèse ordonne ; je deviens le bourreau. Augmentez, dit le capitaine, songez aux gradations essentielles à observer pour les conduire doucement à la mort… À la mort, s’écria Rosine ! oh juste ciel ! qu’ai-je donc fait pour la mériter ? Si tu l’avais méritée,