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hommes, il ne faut plus, dans ce qui va suivre, travailler que pour la volupté des femmes.

Comme les plaisirs physiques, dit le capitaine, sont médiocres pour des femmes avec de tels enfans ; il faut nous en tenir, ce me semble, à leur conseiller des voluptés morales : Juliette ! tu vas commencer ; il faut que Carle, à demi couché sur le sopha, te présente un vit bien dur ; tu te poseras doucement sur ce vit, en observant de le faire entrer dans ton cul ; Clairwil et Borghèse te branleront, l’une le con, l’autre le clitoris, qu’elles ne se repentent pas de cette complaisance, elles auront du plaisir à leur tour ; pendant que tu jouiras de cette manière, au-dessus de toi et bien en face, Elise et Raimonde me donneront du plaisir dans les attitudes les plus lubriques et les plus variées ; alors les victimes se présenteront à genoux, l’une après l’autre, devant toi : d’abord cette chère épouse de Carle, qui vient de si loin lui apporter à-la-fois de l’or et des enfans, ensuite son fils, puis ses deux filles ; ce sera le même père qui les conduira : tu ordonneras un supplice à chacun de ces individus, mais un supplice d’abord doux et