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voluptueuse, qui ne s’ouvre que pour m’implorer ; je baise avec ardeur ces beaux yeux mouillés des larmes que fait couler ma furie ; et revenant, de tems en tems, au beau cul de ma chère Clotilde, je ne le traite pas avec moins de férocité ; puis reprenant celui de mon chère Carle-Son, je le dévore de caresses et suce son merveilleux vit. Il faut les placer dans une autre posture, m’écriai-je ; nous les délions et les faisons mettre à genoux, les bras attachés à des arbres voisins, avec de grosses pierres sur leurs jambes, pour qu’elles ne puissent bouger : elles nous exposent toutes deux, en cet état, les plus belles gorges du monde ; rien de beau comme celle de Philogone. Celle de Clotilde, un peu plus pendante, se trouvait, néanmoins, parfaitement conservée. Cette perspective acheva de m’irriter… Oh ! comme on bande en brisant des liens ; je leur fais baiser mon derrière ; je leur chie dans la bouche, et m’emparant des tetons, pendant que j’encule Carle-Son, je les coupe tous quatre à fleur de la poitrine ; puis enfilant ces masses de chair à une ficelle, je leur en compose un collier ; elles sont couvertes de sang, et c’est en cet état que je leur élance, sur le corps,