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ment : pour Steno, son affaire était faite : idolâtre d’Emma, le beau cul de cette voluptueuse créature lui avait, disait-il, suffi, et son foutre tout bouillant l’avait inondée. Volf, plus recherché, n’ayant pas, comme son confrère, tout ce qu’il fallait pour déterminer sa décharge, n’avait fait non plus que préluder, et ce ne fut qu’au souper qu’on servit assez promptement, qu’il me fut possible de démêler tous les goûts bisarres de mes nouveaux acolites. Ce souper fut dressé dans une salle différente, ou six beaux garçons de quinze à dix-huit ans, et six filles charmantes du même âge, se trouvèrent nuds pour nous servir. Après un repas somptueux, de nouvelles orgies se célébrèrent, et je ne pus juger que là, les passions désordonnées de ces despotes de la Suède.

L’un, Steno, quoiqu’il eut facilement déchargé dans le cul d’Emma, desirait néanmoins, pour perfectionner son extase, qu’un petit garçon lui suçât la bouche très-amoureusement, en lui socratisant le derrière, pendant qu’il foutait un homme : telle était sa passion.

Eric-Son n’en venait jamais à son honneur sans avoir préalablement fustigé, jusqu’au