Page:Sade - La nouvelle Justine, ou les malheurs de la vertu, suivie de L'histoire de Juliette, sa soeur, tome 9, 1797.djvu/135

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

tendant cette heureuse époque, dans l’Océan de délices que lui-même préparait à ses frères. Une douce chaleur régnait dans cet agréable réduit, que des faisceaux de lumières cachés sous des gazes, éclairaient mystérieusement : tout se mêla, tout se réunit dans un instant. Je m’élance sur l’aimable Amélie ; ses yeux m’avaient enflammé, et je n’avais encore bandé que pour elle ; ses desirs me préviennent, elle est dans mes bras avant que les miens ne l’enlacent. Je vous rendrais mal ses attraits, ils m’enivrèrent trop puissamment pour pouvoir les peindre. On n’eut jamais une bouche plus fraîche, jamais un aussi beau cul. Amélie se courbe en m’offrant d’elle-même, le temple qu’elle sait bien que je vais desservir, et soit habitude, soit goût, je m’apperçois bientôt que la coquine y met plus de sensation que de complaisance, et que nulle autre attaque ne lui aurait plu davantage. Le desir d’enculer les trois autres femmes, et même leurs maris, m’empêcha de perdre mon foutre dans le délicieux cul d’Amélie ; et je me jetai sur Steno qui sodomisait Emma. Enchanté de la bonne fortune, le sénateur me fit le plus beau cul