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sur un petit banc, large de quatre doigts, on lui met un autre banc sur les jarrets et l’on la bâtone, en cet état, sur l’os des jambes, quelquefois sur les fesses ; cette dernière façon est principalement en usage en Turquie et dans les états Barbaresques.

Ce qu’on appelle le paülo à la Chine, est une colonne de cuivre, longue de vingt coudées, sur huit de diamètre ; cette colonne est creuse ; on la fait rougir en dedans ; le patient embrasse cette colonne, on l’y fixe, il se grille en détail ainsi. Ce fut la femme d’un Empereur, qui inventa, dit-on, ce supplice, et qui n’y voyait jamais un malheureux, sans décharger délicieusement[1].

Les Japonais fendent le ventre ; le patient quelquefois est tenu par quatre hommes ; le cinquième court de loin sur le malheureux, lui écrase la tête avec une massue de fer, en cabriolant devant lui.

  1. Une fois que les femmes se sont accoutumées à ne s’exciter au plaisir, qu’en éveillant la cruauté dans elles, l’extrême délicatesse de leurs fibres, la prodigieuse sensibilité de leurs organes, les font aller sur tout cela, beaucoup plus loin que les hommes.