Page:Sade - La nouvelle Justine, ou les malheurs de la vertu, suivie de L'histoire de Juliette, sa soeur, tome 8, 1797.djvu/264

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

luxure. Eh bien ! il faut vous contenter : Cornélie un frère et une mère ; je vous réponds que tous trois vont périr sous vos yeux, par le supplice dont le comte prétend que je fais mes plaisirs. Voilà ce que nous voulions, dit Olimpe ; quand on fait tant que de se permettre une pareille saillie, il me semble qu’il faut lui laisser toute l’extension qu’elle peut avoir ; je ne connais rien de pis que de s’arrêter en chemin… Oh foutre, dit alors la putain, en se frottant le con par-dessus sa robe ; oh sacredieu, que de plaisirs ! j’en décharge d’avance. Ghigi sort à l’instant pour aller donner les ordres nécessaires ; un petit jardin isolé, environné de cyprès, et tenant au boudoir d’Olimpe, est choisi pour le lieu de l’exécution, et nous pelotons, en attendant la partie ; Ghigi et Olimpe se connaissaient ; mais Bracciani n’avait jamais touché mon amie, et je n’étais connue d’aucun des deux, La princesse se chargea donc des avances, et les frais avec de tels libertins ne devaient pas être fort longs ; la coquine s’approchant de moi, me déshabille, et me livre bientôt nue aux mains de ses deux amis ; ils me dévorent, mais à l’italienne ; mon cul devient l’unique objet de leurs caresses :