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dégage au printems, des brouillards de l’hyver. Ah ! je puis dire avec vérité, que jamais plus beau corps ne s’était offert à ma vue ! quelle blancheur ! quelle délicatesse de peau ! quelle coupe de gorge ! quelles hanches ! quelles fesses délicieuses ! sublime autel de l’amour et du plaisir, il n’est peut-être pas de jour ou mon imagination élancée vers vous, ne vous offre encore quelqu’hommage ! Je ne pus tenir à ce cul divin ; homme dans mes goûts comme dans mes principes, quel encens plus réel j’eusse voulu brûler pour lui ! je le baisais, je l’entr’ouvrais, je le sondais avec ma langue ; et pendant qu’elle frétillait à ce trou divin, je rebranlais le clitoris de cette belle femme ; elle dechargea encore une fois de cette manière ; mais plus j’allumais son tempérament, plus je me désolais de ne pouvoir l’enflâmer davantage. Oh ! ma chère bonne, lui dis-je en éprouvant ce regret, sois sûre que la première fois que nous nous verrons, je serai munie d’un instrument capable de te porter des coups plus sensibles ; je veux être ton amant, ton époux, je veux jouir de toi comme un homme. Ah ! fais de moi tout ce que tu voudras, me répondit la duchesse, avec