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La sixième scène se passera de cette manière dit l’ordonnateur. Albani qui me paraît aussi en état que moi, sodomisera Elise, je vais enculer Juliette. Les quatre fouteurs, préparés par Olimpe et par Raimonde, soigneront nos culs ; deux petits garçons, couchés au-dessus de nous, nous présenteront à baiser, les uns leurs vits, les autres leurs fesses.

Les grouppes s’arrangent ; mais nos deux champions, trompés par leurs desirs, baissent le nez devant le tabernacle, et ne réussissent seulement pas à en effleurer les portes. Je m’en doutais, dit Albani ; avec ta fureur de nous faire enculer des femmes… sur un garçon, je n’eusse pas essuyé cette avanie. Eh bien ! changeons, dit l’ambassadeur, n’en n’avons-nous pas le moyen ? Mais l’épreuve n’est pas plus heureuse ; nos cardinaux sont foutus, mais ne foutent point ; on a beau les branler, les sucer, leurs vieux outils se replient au lieu de se déployer, et Bernis annonce que l’épreuve ne réussissant pas plus avec son confrère qu’avec lui, on va s’occuper d’autre chose.

Mesdames, nous dit le grand maître,