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égarée ; c’est que rien n’est si plat que ces femmes timides, retenues ou délicates, et qui ne concevant jamais le plaisir hors de l’amour, s’imaginent imbécillement qu’il faut s’adorer pour se foutre ; et comme la princesse avait sonné, les cinq jeunes filles au fait de ce petit manège luxurieux, arrivèrent à nous toutes nues ; rien n’était joli comme leur figure, rien d’aussi frais, d’aussi bien tourné que leur corps ; et quand elles entourèrent Olimpe, je crus voir un instant les Grâces folâtrant autour de Vénus.

Juliette, me dit la princesse, je vais m’asseoir en face de toi, ces cinq filles t’environneront, et par les titillations les plus amoureuses, par les postures les plus lascives elles feront éjaculer ton foutre, je te verrai décharger, c’est tout ce que je veux ; Tu n’imaginerais pas le plaisir que j’éprouve à voir une jolie femme dans l’ivresse : je me branlerai pendant ce tems-la, je laisserai voyager ma tête, et je te réponds qu’elle ira loin. La proposition flattait trop ma lubricité pour que je m’y refusasse. Olimpe arrangea les grouppes ; une de ces jolies filles accroupie sur moi, me faisait sucer son joli petit con ; soutenue moi-même sur une espèce de