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tout en jasant, me déshabillait, se déshabillait elle-même, et nues toutes les deux, nous nous trouvâmes bientôt dans les bras l’une de l’autre. Les premiers mouvemens de Borghèse furent de se précipiter à mes genoux, de m’ouvrir les cuisses, de passer ses deux mains sur mes fesses, et de darder sa langue le plus avant qu’elle put dans mon con. J’étais dans une telle ivresse, que la tribade triompha bientôt ; elle avale mon foutre, je la renverse ; et nous précipitant sur les coussins qui jonchent ce boudoir, je me couche à contre-sens sur elle ; et pendant que, ma tête entre ses jambes, je la gamahuche de toutes mes forces, la coquine me rend le même service ; nous déchargeons cinq ou six fois ainsi. Nous ne nous suffisons pas, me dit Olimpe ! Il est impossible que deux femmes seules se satisfassent ; faisons entrer les filles qui nous ont servies ; elles sont belles, la plus âgée n’a pas dix-sept ans, la plus jeune quatorze. Il n’y a pas de jours ou elles ne me branlent ; les veux-tu ? — Eh ! sans doute, j’aime tout cela comme toi ; ce qui ajoute au libertinage est précieux à mes sens. C’est qu’on ne saurait trop en multiplier les effets, me répondit Olimpe