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jeunes gens sont bien jolis l’un et l’autre.

L’un d’eux nommé Pauli, n’avait effectivement que vingt-trois ans, et la figure la plus douce… la plus délicate qu’il fût possible de voir ; l’autre avait deux ans de plus, l’air moins efféminé, mais fait à peindre, et le plus beau vit possible. Allons, dit Clairwil, ces messieurs permettront que nous disposions d’eux, avant que de savoir ce qu’ils pensent. Voici, ce me semble, comment il faut que tout ceci s’arrange ; à ces mots nous baisons simultanément nos gardiens avec tant d’ardeur, que la réponse qu’ils avaient à nous faire, fut bientôt peinte dans leurs yeux… Oui, reprit Clairwil, puisque leur consentement est aussi formel, voici comme il faut que tout ceci se passe ; Pauli va te foutre, Juliette ; je vais, moi, m’en faire donner par Laroche, dès que nous serons toutes deux enconnées, Elvire me branlera le clitoris d’une main, le trou du cul de l’autre ; Montalme t’en fera autant ; toutes deux à portée d’être maniées par nos fauteurs, elles leur présenteront tout ce qu’elles portent ; tu verras que limées plus roide, nous gagnerons à cette petite infidélité ; toutes les femmes voluptueuses devraient en permettre