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s’emparer de la fille, je ne veux pas encore décharger : petite putain, dit-il à cette innocente créature, ton père et ta mère savent aussi tout ce que j’ai fait pour te posséder : il faut que je les punisse aujourd’hui des oppositions qu’ils y ont mis. Il fit alors placer le père, de façon à ce qu’en foutant la fille, il eût en perspective le beau fessier de ce cher papa, que Delcour devait étriller d’une main, pendant qu’il molesterait de l’autre, les fesses de la maman, disposées à la même hauteur. C’est moi qui l’aide à dépuceler Julie : il presse, il pousse, il enconne ; huit culs sont autour de lui. On le sodomise ; et le vilain, ne trouvant pas assez violens les supplices que Delcour impose par son ordre, s’arme d’un stilet, et pique à la fois, les tetons de la mère, les épaules de la fille, et les fesses du père. Le sang coule ; ce n’est point encore ici où je déchargerai, dit le vilain faune en déconnant ; voilà, dit-il, en maniant le cul du père, voilà l’autel où je vais sacrifier. Par ses ordres, le malheureux Cloris est étendu sur le funeste sopha, les mains toujours liées. Delcour, dit-il au bourreau, passez lui une corde au col, que vous serrerez s’il résiste, point de lui