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penchez-vous, que j’y darde ma langue… Ah Dieu ! voilà une propreté qui me désespère ; Noirceuil ne vous a donc pas dit en quel état je voulais trouver votre cul ? — Non, Monseigneur. — Je le voulais merdeux… je le voulais sale… il est d’une fraîcheur qui me désespère ; allons, réparons cela par autre chose ; tenez, Juliette, voilà le mien… il est dans l’état ou je voulais le vôtre… vous y trouverez de la merde… Mettez-vous à genoux devant lui, adorez-le, félicitez-vous de l’honneur que je vous accorde en vous permettant d’offrir à mon cul, l’hommage que voudrait lui rendre toute la terre… Que d’êtres seraient heureux à votre place ! Si les Dieux descendaient vers nous, eux-mêmes voudraient jouir de cette faveur. Sucez, sucez ; enfoncez votre langue ; point de répugnance, mon enfant… Et quelles que fussent celles que j’éprouvais, je les vainquis, mon intérêt m’en faisait une loi ; je fis tout ce que désirait ce libertin, je lui suçai les couilles, je me laissai souffletter, péter dans la bouche, chier sur la gorge, cracher et pisser sur le visage, tirailler le bout des tetons, donner des coups de pieds au cul, des croquignoles, et définitivement foutre en