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elle pencha la victime sur le canapé, examina lubriquement son derrière, l’entr’ouvrit, y darda sa langue, puis revenant aux fesses, elle les mordit en quatre différens endroits, ce que la jeune fille n’endura pas, sans des bonds et des hauts-le-corps qui divertissaient fort mon amie, et qui excitaient en elle de ces rires méchans, tenant bien plus à la férocité qu’à la joie : allons, foutue bougresse, tu vas être fouettée, lui dit-elle ; oui, sacré bougre de dieu, je vais t’étriller, en désirant que chacun des coups que tu recevras de ma main, laisse sur ton vilain cul, d’ineffaçables traces ; saisissant alors une poignée, elle fait relever la jeune fille, lui enlace le corps de son bras gauche, et lui poussant un genou dans le ventre, elle lui fait offrir le cul dans la plus belle position ; elle l’examine un moment en cet état, puis commençant à étriller de sa main droite, sans préparation, sans ménagement, elle applique d’abord vingt-cinq coups, qui meurtrirent si bien ce cul frais et couleur de rose, qu’on n’appercevait plus une seule partie qui ne fut couverte de cinglons ; elle appelle alors les trois autres femmes, l’une après l’autre, se fait mettre la langue dans