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je n’avais jamais de ma vie été branlée de cette manière ; je déchargeai trois fois de suite dans sa bouche, avec de tels transports, que je pensai m’en évanouir. Clairwil, avide de mon foutre, changea pour la quatrième course, toutes ses manœuvres avec autant de légèreté que d’adresse. Ce fut un de ses doigts qu’elle enfonça cette fois-ci dans mon con, pendant qu’avec un autre elle frétillait sur mon clitoris, et que sa langue douce et voluptueuse pénétrait au trou de mon cul… Que d’art… que de complaisance, m’écriai-je… Ah ! Clairwil, tu me fais mourir, et de nouveaux jets de foutre furent le fruit des procédés divins de cette voluptueuse créature.

Eh bien, me dit-elle, dès que je fus remise ; crois-tu que je sache branler une femme ? je les adore, comment ne connaîtrais-je pas l’art de leur donner du plaisir ? Que veux-tu, ma chère, je suis dépravée, est-ce ma faute si la nature m’a donné des goûts contraires à ceux de tout le monde ? Je ne connais rien d’injuste comme la loi de mélanger les sexes pour se procurer une volupté pure ; et quel sexe sait mieux que le notre, l’art d’aiguilloner les plaisirs, en