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Je suis en sang, il ruisselle sur mes cuisses ; je le vois rougir le piédestal ; pressée par les épines, déchirée par les verges, il me devient impossible de pouvoir dire en quelle partie de mon corps les douleurs se font éprouver avec le plus d’empire, lorsque le bourreau, las de supplices, et se rejetant sur le canapé, tout en écumant de luxure, ordonne enfin qu’on me détache ; j’arrive à lui chancelante… Branlez-moi, me dit-il en baisant les vestiges de sa cruauté… ou plutôt, non… branlez Lubin, j’aime mieux le voir décharger que de décharger moi-même, et d’ailleurs quelque jolie que vous soyiez, je doute que vous en vinsiez à bout. Lubin s’empare aussitôt de moi, j’avais encore la funeste guirlande ; le barbare, à dessein la presse sur ma peau, pendant que je le pollue ; sa position était telle, que s’il cédait aux molles agitations de mon poignet, le foutre s’élançait sur le visage de son maître, qui tout en continuant de me presser… de me pincer le derrière, se branlait légèrement tout seul ; l’effet a lieu, le valet décharge, toute la figure du maître est couverte de sperme, le sien seul refuse de s’y joindre, il le réserve pour une scène plus lubrique, vous en allez entendre les détails.