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que son engin monstrueux touche, en trois tours de reins, le fond de ma matrice ; je pousse un cri terrible ; le duc, qui me captive, et qui branle le trou de mon cul pendant ce tems-là, recueille avec soin dans sa bouche et mes soupirs et mes larmes ; le nerveux Lubin, maître de moi, n’a plus besoin de secours de son maître qui, s’établissant aussitôt près du postérieur de mon amant, l’encule pendant qu’il me dépucelle ; je m’apperçois bientôt au redoublement des secousses du valet, de celles qu’il reçoit de son patron ; mais, seule pour supporter le poids de ces deux attaques, j’allais succomber sous leur violence, quand la décharge de Lubin me tira d’affaire. Ah ! sacre dieu, dit le duc qui n’avait pas fini, tu te presses trop aujourd’hui, Lubin ; faut-il donc qu’un foutu con te fasse toujours faire des folies ! et cet évènement ayant dérangé les attaques du duc, il nous fit voir un petit vit mutin qui, furieux d’être déplacé, semblait n’attendre qu’un autel pour consommer le sacrifice ; venez ici, petite fille, me dit le duc en déposant son outil dans mes mains, et vous Lubin, couchez-vous à plat-ventre sur ce lit ; conduisez vous-même, petite pé-