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cuisses. Entre ses jambes, Laurette courbée, lui rendait ce qu’elle me faisait, et le plaisir que la coquine recevait, elle le faisait voluptueusement refluer sur Volmar et Flavie qu’elle masturbait de droite et de gauche. Ducroz, derrière Laurette, se branlait légèrement sur ses fesses, mais sans y pénétrer ; l’honneur de l’un et l’autre pucelage de cette petite fille ne regardait absolument que moi.

Toutes les scènes de fouterie commencent par un moment de calme ; il semble que l’on veuille savourer la volupté toute entière, et qu’on craigne de la laisser échaper en parlant ; il m’était recommandé de jouir avec attention afin de comparer ; j’étais dans une extase silentieuse ; et, je l’avoue, les plaisirs incroyables que je recevais des secousses vives et réitérées du vit de Télème dans le trou de mon cul, les angoisses lubriques où me plongeaient les frétillemens de la langue de l’abesse sur mon clitoris, les scènes luxurieuses dont j’étais entourée, la réunion enfin de tant d’épisodes lascifs tenaient mes sens dans un délire où j’aurais voulu vivre éternellement.

Télème essaya de parler le premier, mais