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de toute rassemblée celles qui déchirèrent Justine avec le plus d’acharnement. Aussi-tôt qu’elles avaient fouetté, elles se vautraient sur des tapis, et attiraient à elles celui des hommes qui leur plaisaient le mieux.

De ce supplice, on passe au suivant.

Brumeton dit qu’il faut que chaque fille soit enculée par son père, et foutue en con par son frère ; qu’il faut que les nègres sodomisent les pères, et que les jeunes gens auront chacun le vit d’un bardache dans le cul, et l’autre dans la main. Ce groupe intéressant s’exécute, pendant que Justine est placée sur une roue aux yeux de l’assemblée. Tout le monde décharge ; il était tems ; la victime n’y pouvait plus tenir. On lui donne une heure pour se reposer, et pendant ce tems, des vins, des jambons, des liqueurs, sont offerts à la lubrique assemblée, qui, retrouvant ses forces dans de tels restaurans, s’occupe bientôt de nouvelles horreurs.

Allons, belle Justine, dit Dolmus, tu vois ces vits éteints, tu dois les ranimer. L’assemblée se forme en cercle ; notre héroïne est au milieu ; il faut qu’elle s’approche tour-à-tour de chacun ; qu’elle suce le con, le cul, la bouche des femmes, la langue, l’anus et le