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je n’en aime pas moins ton derrière ; viens que je te sodomise encore une fois avant que de partir ; Gareau était en train, il avait réuni quatre jeunes garçons, Séraphine s’y trouvait aussi ; Maugin dont le lecteur se rappelle les goûts, Maugin qui, à l’exemple de Gareau, chérissait prodigieusement le cul, mais dont les forces trompaient si souvent les desirs, venaient également de s’y joindre ; les orgies furent complètes. Il y avait des momens où notre malheureuse aventurière, objet des luxures de Séraphine, et des deux libertins dont on vient de parler, avait à-la-fois une langue dans le con, un vit dans le cul, un autre dans la bouche, et cela pendant que chacune de ses mains polluaient un jeune garçon, et qu’on enculait Séraphine. L’instant d’après deux vits lui labouraient le vagin ; Séraphine, toujours enculée, lui gamahuchait l’anus, et elle branlait un vit sur le clitoris de sa tribade. Vingt autres attitudes se succédèrent, et Justine put se flatter enfin d’avoir fait dans cette journée un cours de libertinage plus complet qu’aucun de ceux où on l’eût soumise depuis qu’elle était dans le monde.

Enfin le changement s’opéra. Gareau partit avec ses satellites, et le détachement rentra ;