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les vieilles, entourant la victime, l’eussent à l’instant contenue, si elle se fût avisée d’opposer la moindre contrariété. Victor, armé d’une poignée de verges, ose porter une main parricide sur celle dont il reçut le jour. Encouragé par Gernande, Bressac, d’Esterval, et par Dorothée même, le monstre, à l’instar de Bressac, fouette sa mère à tour-de-bras. Le croira-t-on ? Verneuil, pour mieux exciter son fils, lui branle le vit en-dessous, pendant qu’il contient sa femme. Le petit libertin, tout ému, plus beau que l’Amour même, malgré les horreurs qui le dégradent, s’écrie… Mon père ! ah ! oui, oui, tiens-la-moi ; tiens-la-moi bien, pendant que je l’encule. Et le complaisant Verneuil, fixant les reins de son épouse, place soigneusement le vit de son fils au cul de sa tendre moitié : voilà Victor au fond ; l’inceste se consomme, pendant que ce père coupable excite, sert lui-même, en mille voluptueuses manières, les impudiques plaisirs de ce fils criminel. Comment cueillir maintenant le prix offert, dit Verneuil à Victor ? ton épuisement te le permettra-t-il ?… — Épuisé ?… moi ? dit le fripon en faisant voir que l’assaut qu’il vient de livrer n’a fait qu’ai-