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vertueuse fille supplie Gernande, à genoux, de ne point exiger d’elle une telle horreur ; mais ce sont des décrets divins que les desirs d’un tel homme ! Il place donc la comtesse sur le dos le long d’un canapé, fait coler Justine sur elle, les reins élevés et tournés vers lui ; il s’empare une seconde fois de tous les vits, les place alternativement tous dans le cul de la pauvre Justine, obligée pendant ce tems-là de branler la comtesse, et de la baiser sur la bouche ; pour lui, son offrande est la même : chaque homme ne pouvant agir qu’en lui montrant un cul, il baise avec ardeur tous ceux qu’on lui présente, en continuant d’exiger des fouteurs de Justine, ce qu’il a desiré de ceux de sa femme. Le coquin veut sucer tous les vits qui viennent d’enculer notre héroïne ; quand tout le monde y a passé, le libertin, à son tour, se présente au combat ; efforts superflus, s’écrie-t-il ! ce n’est pas là ce qu’il me faut : au fait… au fait… Allons, putain, vos bras… Ici chacun se retire, chacun, dans un silence respectueux, attend l’issue de l’évènement ; Bressac et d’Esterval, branlés par des bardaches, ont leurs yeux libertins fixés sur le héros. Gernande saisit sa femme avec férocité, il la place à genoux sur un