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rible, on eut dit que l’honneur de lui appartenir devenait un titre pour être sa victime ; le scélérat n’était ému de cruauté, qu’en raison des liens qui prêtaient de la force aux outrages. L’attitude se dérange encore : Gernande place tout le monde à droite et à gauche de sa femme, entremêlé de manière qu’il ait un cul d’homme ici, là celui d’une femme ; à quelque distance de cette perspective, il l’examine avec attention ; l’instant d’après il se rapproche, il touche, il compare, il caresse, il ne faisait souffrir personne ; mais lorsqu’il arrivait à son épouse, ce n’étaient plus que claques, pinçons et morsures ; ce pauvre cul faisait déjà frémir à regarder ; il veut enfin que tous les hommes sodomisent la comtesse ; il vient s’emparer de leurs vits tour-à-tour, les braque lui-même à l’entrée de l’anus conjugal, et les y enfonce, pendant que Justine le suce. Chacun reçoit de lui la permission de limer quelque tems le cul de sa femme ; mais ce n’est que dans sa bouche que le sacrifice doit se consommer ; pendant que l’un agit, il se fait sucer par l’autre, et sa langue s’enfonce au trou du cul présenté par l’agent ; cet acte est long ; le comte s’en irrite, il se relève, et veut que Justine remplace son épouse. Notre