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ma femme ! Tournes-moi les fesses, Bressac, que je le plonge un moment dans ton cul… Mais, il y entre… Oh ! quel anus, mon neveu ! quel anus ! je n’en vis jamais de si large. Mes amis, dit-il à ses deux gitons, que l’un de vous palpe les couilles de Bressac ; que l’autre lui offre le derrière : occupez-vous donc des soins nécessaires à un homme foutu ; il n’y a sorte d’égards qu’il ne faille lui prodiguer en ce cas… C’est un individu du dernier intérêt qu’un homme enculé ; il n’est aucune sorte d’attention qu’on ne lui doive… et les choses s’arrangèrent bientôt de façon que Bressac, foutu et foutant, se vit au moment de décharger… Arrête, arrête, lui cria son oncle, qui s’en apperçut ; menages-toi, mon ami ; je ne voulais que voir cette expérience : j’entends sonner le dîner, allons nous mettre à table ; c’est une heure intéressante pour moi que celle-ci ; au dessert, je serai des vôtres ; c’est mon moment ; nous exécuterons alors quelques scènes qui nous réjouissent un peu tous les quatre.

On se mit à table. Pardon, dit le comte, je ne vous attendais pas ; mon neveu ne m’avait point écrit ; c’est mon dîner de tous les jours que je vais vous donner ; vous voudrez bien en souffrir la médiocrité.