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les fesses de cette victime, le genre de supplice auquel il la condamnait. Severino, qu’on enculait pendant qu’il sodomisait un bardache, en baisant des culs de droite et de gauche, se rappelant une des passions racontées par Jérôme, arracha une des dents de Mariette, et brûla les tetons d’Octavie. Nous ignorons quelle fut la sentence qu’il prononça ; celles que dictèrent les autres ne nous sont point parvenues davantage.

Clément cassa un doigt à Octavie, et fit une assez profonde blessure à la fesse droite de Mariette ; on le suçait, il branlait des vits.

Antonin pluma les deux cons avec le dépilatoire turc, connu sous le nom de Rusma [1] : il foutait celui de Justine, et léchait celui d’Aurore, pendant qu’on le sodomisait.

Ambroise, qu’on enculait, et qui le rendait à Fleur-d’Épine, pendant qu’il suçait un con, creva les deux beaux yeux de Mariette avec

  1. Rusma, pierre minérale, atramentaire ; on en trouve des mines en Galatie. Le grand-seigneur s’en fait un revenu de 30 mille ducats par an. Il est très-rare en France, et ne s’y vend qu’au poids de l’or. Il ne reste aucun vestige de poil aux endroits où on l’a employé.