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si cet objet m’appartient, mon plaisir redouble. J’ai dit que l’état de la personne contribuait aussi beaucoup à l’embrâsement de ma tête : j’aime sur cela les deux extrêmes, la richesse et la qualité, ou l’indigence et l’infortune. Je veux, en général, que le choc produise un ébranlement considérable, que la perte, que j’occasionne, coûte des pleurs ; je jouis délicieusement en les voyant répandre, leur abondance ou leur acreté détermine mon foutre ; plus elles coulent, mieux je décharge. Oh ! ma tendre et délicieuse amie, dis-je à moitié pâmée, branle-moi, je t’en conjure ; tu vois le trouble où tu me plonges ; je n’ai jamais connu personne dont les sentimens soient plus conformes aux miens. Clairwil n’était qu’un enfant près de toi ; tu es ce qui convient le mieux à mon bonheur ; tu es la femme que je cherchais, ne m’abandonne plus ; et Durand, pour profiter de mon extase, m’ayant fait pencher sur un canapé, me branla avec trois doigts, comme je ne l’avais été de mes jours. Je le lui rendis ; je suçai son clitoris ; et quand je vis que le trou de son cul s’ouvrait et se resserrait comme le calice des fleurs aux douces injections de la rosée, je