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quand la soumission et l’obéissance ne viennent pas nous les offrir. Le coquin maniait le cul, tout en disant cela ; c’était sur les fesses charnues de cette fille angélique, où s’égaraient indocilement les mains les plus impures et les plus féroces. Double dieu ! s’écria-t-il ; oh ! comme je veux rendre cette coquine-la malheureuse ! à quel point ses attraits exigent des horreurs. Il lui fait alors empoigner le vit de Cartouche, l’oblige de le branler, se plaisant à voir la besogne du vice aux mains de l’innocence ; et comme la pauvre fille, toute en larmes, s’y prend avec autant de mal-adresse que de dégoût, il ordonne, à l’une des putains, de lui donner des leçons, et contraint celle qui les reçoit, à en rendre bien humblement grâces. Ce métier lui sera peut-être utile, dit Noirceuil ; l’état affreux de misère, où je vais la réduire, saura l’y contraindre bientôt : il lui ordonne de branler, avec sa langue, le con des deux putains ; de venir ensuite sucer son vit, et veut qu’on lui applique de vigoureux soufflets, à la plus légère marque de répugnance. Allons, dit-il, pensons aux plaisirs de l’hymen c’est assez s’occuper de ceux de l’amour……