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sir, et la novice décharge. Oh ! comme un premier foutre est délicieux ! avec quels délices je le dévorai ! Retournez-là, dis-je à mes femmes ; qu’elle place sa tête entre les cuisses de Théodore, et quelle la gamahuche ; moi, je lui branlerai le cul avec la langue ; Laïs me le rendra : je manierai… branlerai un cul, de chaque main. Nouvelle extase, nouvelle éjaculation de ma part : je n’y tiens plus ; je saisis Fontange ; je me précipite sur elle ; je réunis mon clitoris au sien ; je frotte avec ardeur ; je dévore sa bouche ; mes femmes branlent mon cul, le fouettent, passent leurs mains en-dessous pour chatouiller ma motte, me comblent, en un mot, de plaisir, et je décharge pour la dixième fois au moins, en inondant de mon sperme impur, le con délicieux de la plus vierge et de la plus jolie des filles.

Le foutre éjaculé, l’illusion disparut. Toute belle qu’était Fontange, je ne la voyais plus qu’avec cette indifférence maligne qui réveille en moi la cruauté, quand je me suis rassasiée des objets, et bientôt sa sentence est écrite au fond de mon cœur.

R’habillez-la, dis-je à mes femmes ; j’en fais autant : nous, restons seules. Mademoi-