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foi, je les imite : trop sensible au plaisir pour être refroidie par d’aussi simples phénomènes de la nature, je blasphême, comme elles, le chimérique Dieu qui, dit-on, les produit. Cependant, le tonnerre gronde, la foudre tombe de toutes parts. Notre gondole, rapidement élancée, ne paraît plus que le jouet des flots ; et nous jurons, nous déchargeons, nous bravons la nature alarmée… en courroux contre tout ce qui existe, et ne respectant que nos plaisirs.

Une autre très-jolie femme m’envoya prier de venir déjeûner dans son palais. Je fus obligée de polluer, devant elle, son fils, âgé de quinze ans ; ensuite nous nous branlâmes devant son fils. Elle fit descendre sa fille, qui avait un an de moins. Elle m’ordonna d’exciter cette jeune personne, pendant qu’elle se faisait enculer par son fils : ensuite elle tint, elle-même, sa fille aux attaques sodomites de son fils. Pendant ce tems-là, je gamahuchais la demoiselle, et la mère branlait, avec sa langue, le trou du cul du fouteur de sa fille. Je n’avais pas encore vu de tête plus libertine, de sang froid… aucune de mieux organisée. Dès qu’elle sut que nous vendions des poisons,