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le Vénitien, contemplons ceci ! oh ! que cette scène est sublime ! puis au bout d’un moment d’observation : comment ! dit-il, putain, tu pleures ? tu pleures parce que je vais tuer ton fils ? et quel intérêt peux-tu prendre à ce marmouset, dès qu’il est sorti de ton ventre ? Allons, opérons, Juliette, opérons ; fouts en cul sous mes yeux, pendant que j’agirai, prends l’un de ces gaillard-là, je garderai l’autre : je ne puis rien faire sans un vit dans le cul. J’obéis au caprice de ce libertin qui, saisissant l’enfant d’un bras nerveux, le campe sur le dos de sa mère, l’enfile pendant qu’on le fout, et que la jeune tante, à genoux, aiguise l’instrument nécessaire à l’opération, sous l’inspection du chirurgien, qui la fouette pendant ce tems-là. J’étais placée de manière à ne rien perdre : quoique mon cul, vigoureusement perforé, se trouve positivement sous le nez de Cornaro, il avait ordonné que, de tems en tems, mon fouteur décula pour lui faire sucer son vit, qu’il devait aussitôt après engloutir dans mon cul ; tout se passait comme il le desirait, lorsque sentant son foutre prêt à lui échapper, il fait signe au chirurgien ; celui-ci, saisit l’arme des