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çons, et baisait Zanetti sur la bouche : au bout d’un instant, il me fit mettre à terre, les mains que j’appuyais sur le sopha, et courber étonnamment la tête en relevant les reins le plus qu’il m’était possible ; un des petits garçons passant mon col entre ses jambes, vint se tenir droit devant lui, et il le langottait pendant ce tems-là ; tous deux se remplacèrent mutuellement dans ce poste, et Zanetti, dans une attitude différente, vint placer le trou de son cul au même endroit où le paillard ne trouvait l’instant d’avant que des bouches ; il ne décharge point, et se retirant avec violence et sans aucune précaution, il m’occasionne presqu’autant de mal, par cette retraite précipitée, qu’il m’en a fait en s’établissant dans la place. Son cul est bon, dit-il en se retirant, il est étroit, il est chaud ; mais elle remue pendant qu’on l’encule, et tu sais, Zanetti, que je veux qu’on soit immobile, et que sans cette clause, il me devient impossible de décharger. Alors, sa maîtresse prend des verges, et le fouette ; j’étais à terre, étendue sur le ventre, les deux petits garçons le branlaient sur mes fesses ; au bout d’un instant, il me fit cou-