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de procédés annexés à cette scène, et quel tort cette créature a-t-elle envers toi ? — Elle a petté, la garce ; elle a souillé de son indigne urine le délicieux visage de mon ganimède ; il ne devrait pas exister de punitions assez fortes pour l’un et l’autre de ces outrages. Eh bien ! dit Zanetti, parfaitement au fait de tout ce qui plaisait à son ami, je vais te fouetter, polisson, jusqu’à ce que tu aies cessé de traiter ainsi mon amie : on le fustige de cette manière un bon quart-d’heure, au bout duquel l’Italien nous fit voir un membre d’un pied de long sur huit pouces de circonférence. En as-tu vu de cette taille, me dit-il en me le montrant ? — Oh ciel, m’écriai-je, je suis une fille perdue si jamais tu me perfores avec une telle machine ! C’est cependant ce qui va t’arriver, dit-il, en ordonnant ensuite à sa maîtresse de se déshabiller aussi, tu ne seras pas plus difficile que ces enfans, ils ont leur pucelages, tu ne l’as pas. — Mais tu les tueras et je ne veux pas l’être. À ces mots, Zanetti, nue, vient lui présenter les fesses à baiser ; et pendant qu’un des jeunes gens lui tire un poil du con, elle lâche à brûle-pourpoint le plus énorme pet au nez de son amant, qui