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trop. Ta beauté me décide, et je consens à tout, dit le négociant : nous prîmes jour, et le surlendemain je le satisfis.

La Durand m’appela quelques tems après, pour un noble, dont la manie n’était pas tout-à-fait aussi dangereuse : mon amie le branlait, il léchait, pendant ce tems-là, mes narrines, le tour et le dedans de mes oreilles, ma bouche, mes yeux, le clitoris, l’intérieur du con, le trou du cul, les entre-deux des doigts de pieds et les aisselles ; au bout d’une heure de cette cérémonie, il finissait par se faire sucer le vit, et me déchargeait dans la bouche. La Durand m’avait prévenue huit jours d’avance, afin que je ne lavasse aucune de ces parties, la crise de ce libertin devant être mieux ou plus mal provoquée, en raison du degré de saleté dans lesquelles il les trouverait.

Ils s’avertissaient tous, et nous ne manquions pas de pratiques. Il en vint un qui conduisait avec lui deux négresses ; il fallait que, nue entre ces deux femmes, j’eusse la complaisance de me laisser branler par elles ; le contraste du blanc au noir commençait d’abord par le mettre en train ; dès qu’il y fut, il se mit à fouetter les négresses jus-